DIJON FC 1 / 1 ESTAC
La centaine de supporters troyens présents à Dijon ne s'en sont toujours pas remis. Cette rencontre globalement menée par les troyens a tourné vite court en raison de décisions arbitrales plus que litigieuses et surtout, une fois n'est pas coutume, à la défaveur de l'ESTAC. Retour sur le match.
La rencontre débutait pour les Troyens par beaucoup de chance et surtout beaucoup de style de la part du gardien aubois, Cyrille Merville. Par deux fois, consécutivement, le portier troyen s'est démarqué grâce à deux arrêts décisifs dont l'un faisait dévier le ballon sur la transversale face à Alexis Zywiecki (4') et Florian Jarjat (5').
Piqués au vif, les troyens n'allaient pas mettre longtemps à réagir. Benoît Lesoimier prenait bien son couloir, mais souvent repris, plus ou moins régulièrement, par le défenseur Dijonnais. Très vite, le Troyen est parvenu à passer son adversaire et à entrer dans la surface. Face au but, il est taclé dans la surface, par derrière. Le ballon est certes touché, mais il est formellement interdit de tacler par derrière, ballon touché ou non. C'est en tout cas ce que l'on voit tous les vendredis sur les pelouses de France... Pénalty ? Et bien, non. L'arbitre estimant cette attaque tout à fait régulière même si Benoît Lesoimier y a failli laisser une cheville...
Qu'a cela ne tienne, l'ESTAC continue de dominer cette rencontre après un début un peu poussif. Et sur un centre lobé parfaitement ajusté de Julien Faussurier, Titi Buengo place sa tête dans la lucarne opposée (1-0, 12'). Une deuxième attaque sur Benoît Lesoimier dans la surface ne sera une nouvelle fois sans suite, M. Chaoui appréciant apparemment plus le jeu de défenseur rugueux que d'attaquant technique. La suite de la mi-temps est troyenne mais l'ESTAC ne parviendra pas à obtenir d'occasions suffisamment franches pour faire le break.
Et comme en première mi-temps, la seconde débute par une domination dijonnaise au cours de laquelle les Bourguignons parviennent de nouveau à toucher la transversale (50'). Merville est béni. Il le sera d'autant plus quelques minutes plus tard à la suite d'un attentat d'Aubameyang. Son pied à hauteur de tête de Merville vient percuter le front du gardien aubois, profondément ouvert. L'arbitre ne sanctionne pas le Dijonnais sur un acte qui en dehors de la surface, entre deux joueurs, aurait été durement réprimandé. L'arrêt de jeu est long pour le Troyen, sous les sifflets du public local qui n'avait, apparemment, rien compris. Yahia Kébé ratait alors quelques minutes plus tard une occasion énorme, qui effleurait le poteau. Excentré côté droit, sa frappe est un peu trop dévissée. (68')
Et alors que la pluie revenait sur le terrain du stade Gaston Gérard, et surtout sur les supporters, seuls spectateurs sans toit, Dijon procèdait à un nouveau contre. Un centre d'Eric Carrière est touché de la main par le capitaine, Auriol Guillaume dans la surface. Comme toujours, on ne saura jamais si cette main était volontaire ou pas, ou si elle était collé ou décollée du corps. Bref, litigieux. Mais ce pénalty accordé par M. Chaoui fera d'autant plus polémique que, Linarès, après avoir échoué une première fois sur un Merville apparemment trop avancé (on lui a pas demandé de reculer par ailleurs, ndlr), aura la joie et le plaisir de le retirer une seconde fois, pour le marquer. Merville est battu même s'il est parvenu à toucher le ballon (1-1, 74').
Piqués au vif par cette injustice, les Troyens repartent de plus belle. Et à la suite d'un superbe mouvement collectif, Eloge Enza-Yamissi rentré à la place de Claudio Beauvue est à la réception d'un centre de Julien Faussurier. Il marque, les supporters troyens exultent, l'arbitre aussi... qui siffle une faute peu évidente (75'). Le but est refusé, dans un tonnerre de contestations. Les supporters dijonnais, bien aidés par l'arbitre s'enflamment... Les six minutes de temps additionnel, dominées également par les Troyens seront de nouveau l'occasion pour M. Chaoui de se faire remarquer en sifflant un six mètres au lieu d'un corner. Sidérant !
En bref, une sale soirée pour tout le monde : les joueurs abusés par l'arbitre, les supporters qui y auront cru jusqu'au bout sous une pluie battante, le football en général dont de telles démonstrations nous font croire de plus en plus à un sentiment d'injustice profond. Troyes est dixième, et aurait du, normalement, se retrouver à la septième place, à quatre point du podium. Triste... mais pourtant vrai.
La rencontre débutait pour les Troyens par beaucoup de chance et surtout beaucoup de style de la part du gardien aubois, Cyrille Merville. Par deux fois, consécutivement, le portier troyen s'est démarqué grâce à deux arrêts décisifs dont l'un faisait dévier le ballon sur la transversale face à Alexis Zywiecki (4') et Florian Jarjat (5').Piqués au vif, les troyens n'allaient pas mettre longtemps à réagir. Benoît Lesoimier prenait bien son couloir, mais souvent repris, plus ou moins régulièrement, par le défenseur Dijonnais. Très vite, le Troyen est parvenu à passer son adversaire et à entrer dans la surface. Face au but, il est taclé dans la surface, par derrière. Le ballon est certes touché, mais il est formellement interdit de tacler par derrière, ballon touché ou non. C'est en tout cas ce que l'on voit tous les vendredis sur les pelouses de France... Pénalty ? Et bien, non. L'arbitre estimant cette attaque tout à fait régulière même si Benoît Lesoimier y a failli laisser une cheville...
Qu'a cela ne tienne, l'ESTAC continue de dominer cette rencontre après un début un peu poussif. Et sur un centre lobé parfaitement ajusté de Julien Faussurier, Titi Buengo place sa tête dans la lucarne opposée (1-0, 12'). Une deuxième attaque sur Benoît Lesoimier dans la surface ne sera une nouvelle fois sans suite, M. Chaoui appréciant apparemment plus le jeu de défenseur rugueux que d'attaquant technique. La suite de la mi-temps est troyenne mais l'ESTAC ne parviendra pas à obtenir d'occasions suffisamment franches pour faire le break.
Et comme en première mi-temps, la seconde débute par une domination dijonnaise au cours de laquelle les Bourguignons parviennent de nouveau à toucher la transversale (50'). Merville est béni. Il le sera d'autant plus quelques minutes plus tard à la suite d'un attentat d'Aubameyang. Son pied à hauteur de tête de Merville vient percuter le front du gardien aubois, profondément ouvert. L'arbitre ne sanctionne pas le Dijonnais sur un acte qui en dehors de la surface, entre deux joueurs, aurait été durement réprimandé. L'arrêt de jeu est long pour le Troyen, sous les sifflets du public local qui n'avait, apparemment, rien compris. Yahia Kébé ratait alors quelques minutes plus tard une occasion énorme, qui effleurait le poteau. Excentré côté droit, sa frappe est un peu trop dévissée. (68')
Et alors que la pluie revenait sur le terrain du stade Gaston Gérard, et surtout sur les supporters, seuls spectateurs sans toit, Dijon procèdait à un nouveau contre. Un centre d'Eric Carrière est touché de la main par le capitaine, Auriol Guillaume dans la surface. Comme toujours, on ne saura jamais si cette main était volontaire ou pas, ou si elle était collé ou décollée du corps. Bref, litigieux. Mais ce pénalty accordé par M. Chaoui fera d'autant plus polémique que, Linarès, après avoir échoué une première fois sur un Merville apparemment trop avancé (on lui a pas demandé de reculer par ailleurs, ndlr), aura la joie et le plaisir de le retirer une seconde fois, pour le marquer. Merville est battu même s'il est parvenu à toucher le ballon (1-1, 74').
Piqués au vif par cette injustice, les Troyens repartent de plus belle. Et à la suite d'un superbe mouvement collectif, Eloge Enza-Yamissi rentré à la place de Claudio Beauvue est à la réception d'un centre de Julien Faussurier. Il marque, les supporters troyens exultent, l'arbitre aussi... qui siffle une faute peu évidente (75'). Le but est refusé, dans un tonnerre de contestations. Les supporters dijonnais, bien aidés par l'arbitre s'enflamment... Les six minutes de temps additionnel, dominées également par les Troyens seront de nouveau l'occasion pour M. Chaoui de se faire remarquer en sifflant un six mètres au lieu d'un corner. Sidérant !
En bref, une sale soirée pour tout le monde : les joueurs abusés par l'arbitre, les supporters qui y auront cru jusqu'au bout sous une pluie battante, le football en général dont de telles démonstrations nous font croire de plus en plus à un sentiment d'injustice profond. Troyes est dixième, et aurait du, normalement, se retrouver à la septième place, à quatre point du podium. Triste... mais pourtant vrai.
